1890-1912
La "Jeunesse"
1890: Naissance à la Ferrière-sous-Jougne (Franche-Comté) dans une famille modeste
d'ouvriers, très affectueuse.
Enfance à la campagne (Vuillafans-Quingey)
1905: Suit les cours de Giacomotti à Besançon.
1907: Passe avec succès le Brevet élémentaire, est élève à l'école des Beaux Arts de Besançon.
1912-1919
L' "Armée"
Passe sept ans de sa vie "sous les drapeaux" dont quatre de guerre comme agent de liaison
avec les tirailleurs marocains.
1919-1926
La “Peinture”
Ces années consacrées à la peinture sont possible grâce au soutien financier de la ville de Besançon
et du Conseil général du Doubs.
1920 : Entrée à l’école des Beaux- Arts de Paris où de nombreux prix, médailles, mentions lui sont décernés.
1922 : Commande de la chambre de commerce de Besançon.
1923 : Prix Sturler avec le Festin de Balthazar
Prix Roux.
Echoue au concours du grand prix de Rome, reste à Paris, travaille dans son atelier boulevard du Montparnasse
et vit modestement de sa peinture.
1924 : Expose au salon de la société des artistes français et ceci trois années de suite.
1925 : Travaille chez Gaumont comme décorateur.
1926 : Mariage avec Isabelle Soubrier dont il “apprécie la haute valeur morale” et dont le soutien spirituel lui est nécessaire.
Mort à la naissance d’un premier enfant.
1626-1933
La “Dèche”
La vie économique peu favorable aux artistes, les parents en partie à charge, le remboursement du prêt,
l’obligent à chercher un emploi alimentaire.
1927 : Entre chez Desmarais frères.
1928 : Naissance de sa fille Nicole
1929 : Installe sa famille à Joinville.
1931 : Naisssance de Bertille
1933-1940
Le “Répit”
Malgré les apparences, la peinture garde une grande place dans sa vie.
Une vie de famille harmonieuse lui permet de surmonter la souffrance de ne pouvoir consacrer le meilleur de son temps à son art.
Les contacts gardés avec le pays Comtois le font participer à des expositions.
1933: Expose chez Gleize à Besançon: paysages et portrait en magistrat d’Emile Fourquet.
Vient habiter à la Garenne.
Sa femme reprend son travail après cinq années consacrées aux enfants.
1934:Projets de portraits en Franche Comté, non réalisés.
1935: Loue à Colombes une maison avec un petit jardin où, famille et peinture trouvent la place de vivre.
1936: Mort de sa mère.
1940-1947
La “Deuxième” (guerre)
1940: Est séparé plusieurs mois de sa famille à cause de son travail.
Connaît l’exode, le chômage.
Retrouve famille et pinceaux à temps complet.
1941: Refuse d’aller travailler dans Les landes sur la côte Atlantique.
1942: Expose au salon des artistes français
1943: Retourne au bureau chez Desmarais.
1944: Mort de son père.
1947-1956
La “Fin”
Sa santé, jusqu’alors à toute épreuve, s’altère.
Des affaires de famille qui durèrent longtemps en Saintonge et en Franche-Comté
le préoccupèrent.
Il se montra patient et ferme.
1951: Mise à la retraite d’office.
Achète la maison qu’il habite, l’embellit, installe son atelier, se fatigue, peint, devient de plus en plus
solitaire et silencieux, fait des crises d’angine de poitrine, entre à l’hôpital, fait un infarctus, s’éteint
huit jours plus tard, seul, loin des siens, le matin de Pâques (1er Avril).
mardi 16 septembre 2008
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1 commentaire:
Monsieur,
Je mets en ligne un site qui recense les peintres et les sculpteurs de Franche-Comté (http://deartibussequanis.fr/index.php). J'aimerais reprendre les informations que vous publiez sur le peintre Maurice Lafferrière si toutefois vous m'y autorisiez. EPut-être avez-vous d'autres phoros, visuels, docs. sur ce peintre que je pourrais mettre en ligne ?
Si vous parcourez mon site vous verrez que je cite systématiquement mes sources et renvoie, quand cela est possible, vers le site d'origine des articles. Je précise également que mon site n'a aucun caractère commercial.
Si mon travail retient votre attention, je vous serai très reconnaissant de votre éventuel concours et aussi de bien vouloir diffuser le lien vers les personnes susceptibles d'être intéressées.
Sincères salutations,
Rémi Lombardot
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